Shanghai view
C’est Shanghai derrière!

Je reviens de 10 jours en Chine, pour le tournage de deux émissions très spéciales de l’émission Planète techno, qui seront diffusées les vendredi 16 et 23 juin à 19h. Pour vous mettre l’eau à la bouche, voici quelques observations…

Du neuf, du vieux…

C’est une ville moderne quand on reste dans les nouveaux quartiers ou les belles rues. Les boutiques de luxe abondent! Mais quand on s’éloigne un peu ou qu’on regarde dans les ruelles, on peut vite voir la vieille Chine – les gens qui se lavent sur le trottoir, jettent leurs déchets dans la rue et crachent par terre…

C’est la guerre des vélos libres-services

Attendez de voir les images de Planète techno!

Il y en a partout: des vélos style Bixi qu’on repère et qu’on déverrouille avec un code QR. Quand on en a terminé, on le dépose n’importe où (pas besoin de chercher une borne d’ancrage). Il y en a dans les ruelles, au milieu du trottoir, en rangs serrés près des entrées de métro… Plus de 30 compagnies se battent pour conquérir le marché. Dommage qu’il soit nécessaire d’avoir une carte de crédit chinoise pour les utiliser, ça aurait été une belle façon de découvrir la ville.

Des codes QR partout

Autre chose qu’on voit partout: des codes QR. On les scanne avec son téléphone pour échanger ses coordonnées, payer son addition, recevoir plus d’informations sur un produit. Certaines distributrices n’acceptent même plus l’argent – seulement les codes QR!

C’est haut Shanghai

La tour Shanghai fait 632 mètres; elle est trois fois plus haute que la Place Ville-Marie. Mais les nombreuses tour autour font qu’elle semble de taille normale! Pour l’émission, j’ai essayé le SkyWalk de la tour Jin Mao – vous allez voir dans ma face comment c’est terrifiant!

La Chine est plus proche qu’avant

Avec les nouveaux vols directs de Montréal, il est plus simple que jamais de se rendre en Chine. Ce n’est pas pour rien qu’il y a des voyages en groupe à bas prix offerts par des agences!

Shanghai l’été c’est chaud, humide et pollué

La pollution est visible dans l’air, on la respire, l’indice de pollution a dépassé 150 presque chaque jour pendant mon séjour (l’indice était à moins de 25 au Québec). Et la pollution est pire l’hiver, en raison du chauffage au charbon. Et l’air de Shanghai est meilleur que celui de Beijing.

Se déplacer est plutôt facile

Le métro est facilement accessible et vraiment pas cher (souvent moins d’un dollar par trajet, selon la distance), les distributrices à billet et le nom des stations sont en anglais. Le taxi n’est pas cher non plus; mais donner les indications au chauffeur est parfois compliqué (on nous a souvent refusé de nous emmener, même si nous nous prenions soin d’afficher l’adresse en chinois). C’est toutefois une très grande ville – les déplacements peuvent être longs si vous vous éloignez du centre.

Le CES Asie est plus petit que le CES de Vegas

Vous avez toujours voulu visiter le CES? Les CES Asie est ouvert au public la dernière journée (pas besoin d’être journaliste ou « membre de l’industrie »). Mais beaucoup de kiosque ne sont qu’en Chinois!

Il est facile de créer des attroupements

Les Chinois prenaient des photos de nous constamment, souvent à la sauvette. On créait de petits attroupements chaque fois qu’on commençaient à tourner, et ils disparaissaient dès qu’on arrêtait.

Les applications sont différentes

En raison de la censure d’internet (installez et familiarisez-vous avec l’utilisation d’un VPN avant d’y aller!), les applications les plus populaires sont différentes en Chine. On utilise par exemple WeChat (une application similaire à Facebook) plutôt que Facebook, et Baidu remplace Google.

Les téléphones aussi sont différents

Si dans le monde on pense Samsung, Apple et LG quand on pense à téléphones, en Chine on utilise des appareils Oppo, Xiaomi, Huawei et Vivo, qui ressemblent étrangement au iPhone, et qui sont vendus dans des boutiques qui s’inspirent un peu trop des Apple Store. Et s’ils sont moins chers, il n’y a pas de garantie qu’ils vont fonctionner avec les réseaux Canadiens, ni que leur version d’Android sera accessible en français.

Qu’est-ce que j’ai rapporté comme souvenir?

Pour le plaisir, j’ai magasiné quelques babioles (un fidget spinner!) au marché du faux (AP Plaza, à la sortie du Métro Science et technologie), si vous aimez négocier, c’est l’endroit. Ça reste des copies; et si vous n’êtes pas attentifs, ça peut vous coûter presque aussi cher que les vrais produits. Et les marchands sont très habiles pour vous amadouer ou vous faire sentir coupables. Un tour dans une épicerie est aussi une excellente source de petits souvenirs amusants (il y a des produits alimentaires vraiment étranges, pour une dégustation au retour!).
P.
P.S.: Je prépare d’autres billets sur les produits que j’ai essayés en Chine.


By Pascal Forget

Formateur. Animateur. Podcasteur, chroniqueur et journaliste en technologie et en science.