instax pal mini essai

Avec l’Instax Pal et l’imprimante portable Mini Link 2, on peut mettre son téléphone de côté et retrouver le plaisir de prendre des photos à développement instantané. Les options de retouche nombreuses et la possibilité de choisir les photos qu’on développe vont diminuer les coûts d’utilisation et les risques de résultats décevants !

Caméra Instax Pal

La caméra Instax Pal est super jolie. À peine plus grande qu’une balle de golf et n’a que deux boutons – un pour démarrer et l’autre pour prendre une photo. On dirait un visage d’ourson qui fait un clin d’œil ! Il n’y a pas d’affichage : le cadrage se fait de façon intuitive et très approximative. Un anneau (qui sert aussi de trépied et de courroie !) pourra servir à se guider. Ce n’est qu’en transférant les photos dans son téléphone ou son ordinateur qu’on découvrira les résultats.

Tout est mignon dans l’appareil, même les sons. Avec l’application Instax, pourra enregistrer jusqu’à 5 messages vocaux qui seront diffusés avant la prise de photo – pour entendre sa propre voix dire « Cheese ! » par exemple.

Si l’éclairage n’est pas suffisant, un flash puissant (et aveuglant) se déclenchera automatiquement au besoin.

De l’application, on pourra déclencher la prise de photo à distance. La caméra est compatible avec les trépieds standards. Il y a en ligne plusieurs accessoires pour l’Instax Pal, tous plus mignons les uns que les autres, dont un étui protecteur en silicone (inclus dans l’ensemble Pal+ Mini Link 2).

La qualité des photos, les mégapixel ? Autour de 5 mégapixels (2560 × 1920). C’est plus que suffisant : le Pal n’est pas pensé pour remplacer la super caméra de son téléphone ou un appareil sans miroir ! Le résultat ressemblera vraiment à des photos à développement instantané. (Fuji demande qu’on évite de nommer le concurrent Polaroid.) Pour dire, la résolution de l’imprimante Mini Link 2 est de 800*600 pixels.

Le stockage interne conservera 50 photos, qui vont s’effacer quand on les transfère dans son téléphone par Bluetooth. C’est très amusant de voir les photos prises par quelqu’un d’autre (un enfant, par exemple) apparaître dans son téléphone. On pourra au besoin ajouter une carte micro SD pour augmenter la capacité.

Instax Mini Link 2 – du plaisir à choisir et développer ses photos

Avant de partager ou d’imprimer (ou plutôt développer) ses photos, il y a une étape kawaï de plus ! C’est le moment de les recadrer, les dessiner, d’en combiner plusieurs dans une même photo, de leur ajouter des calques, du texte et des émojis. Il est possible de dessiner avec la lumière sur sa photo, comme la pochette du disque de Paul et Paul. On fait avec son téléphone l’équivalent des kiosques à photo des salles d’arcade au Japon ! L’exploration de toutes les options pourrait déboussoler les adultes… Mais procurera beaucoup de bonheur à ceux qui ont un cœur d’enfant.

L’Instax Mini Link 2 est léger (210 grammes !) et compact. Il utilise une pile rechargeable. Il ne sera pas nécessaire de le brancher pour imprimer environ 100 photos. Un Instax Pal n’est pas nécessaire : les photos de son téléphone peuvent aussi être transformées avec l’application et développées avec le Mini Link 2.

Combien coûte l’ensemble Instax Pal et Mini Link 2 ?

L’ensemble Instax Pal, Instax Mini Link 2 et l’étui de silicone coûte environ 225 CAD. L’imprimante Instax Mini Link 2 seule est environ 129 dollars. Il faudra penser au coût des films à développement instantané – autour d’un dollar par petite photo qu’on choisira de développer. La possibilité de retoucher ses photos avec son téléphone et de sélectionner celles qu’on imprime diminue toutefois les coûts d’utilisation. Dans une réunion de famille, j’ai pu imprimer à tout le monde une photo de groupe. Une surprise et un beau petit souvenir qui a fait plaisir à tout le monde…

P.

J’ai déjà parlé d’appareils photos à développement instantané SQ10 Hybrid et de l’imprimante photo Share SP 2.

By Pascal Forget

Formateur. Animateur. Podcasteur, chroniqueur et journaliste en technologie et en science.