Qui n’a pas rêvé un jour rêver de faire voler un drone qui tient dans la main, à peine plus gros qu’une mouche? Ce rêve peut (presque) devenir réalité avec le Nano Drone SKEYE.

Une trentaine de minute de recharge par une prise USB avec un connecteur propriétaire (ne perdez pas le fil!) permet de faire voler le nano drone jusqu’à 8 minutes. Mais si vous êtes comme moi – et c’est là que le rêve se brise – ce sera plutôt 7 minutes à se cogner partout sur les murs et à frôler le plancher pour moins d’une minutes dans les airs. Le pilotage demande beaucoup, beaucoup de doigté: rien à voir avec les drones plus gros et plus coûteux qui sont stabilisés automatiquement. Les instructions indiquent comment calibrer l’appareil, mais ça n’a pas pour moi changé grand chose au vol chaotique. C’est peut-être que je ne suis pas doué.

Photo prise avec nano drone Skeye PIC000
Tête d’ahuri de Pascal Forget par la caméra du SKEYE

Pas besoin d’installer d’application dans son téléphone: le drone se dirige avec une petite télécommande qui utilise deux piles AAA. La connexion est simple… mais il faut s’habituer à la sensibilité du contrôleur (qui a 3 niveaux).

Une chose surprenante est que malgré sa petite taille le Skeye à une caméra pour filmer et de prendre des photos, stockées sur une carte micro SD (un adaptateur micro SD-USB est d’ailleurs inclus dans la boîte). La qualité des photos est… correcte? Je m’attendais à pire.

Le Nano Drone SKEYE est vendu autour de 70$ canadiens. Si vous êtes passionné de drone et patient…

P.

Démonstration dans les studios d’Énergie le matin. Martin Lemay est bon pilote!

By Pascal Forget

Formateur. Animateur. Podcasteur, chroniqueur et journaliste en technologie et en science.